La coopération n’est pas donné à tout les jeux. Bien au contraire ! La plupart des jeux nous poussent à nous confronter et à nous mesurer les uns contre les autres. Certains défendront cela en soulignant l’apprentissage de l’esprit de compétition et du fair-play. Mais ce genre de jeux peux parfois s’avérer frustrant. Certains pourraient même ne pas y trouver d’intérêt et passer à côté d’une expérience de jeu palpitante !

Il est néanmoins possible de modifier les règles d’un jeu pour en faire un jeu de collaboration. Pour vous donner une explication plus claire, nous prendrons comme comme exemple le jeu de toupies de combat Beyblade. Si vous ne voyez pas de quoi il s’agit, vous pouvez trouver plus d’informations dans notre article spécialement dédié. Il vous est fortement conseillé de le lire pour pouvoir comprendre sans difficulté l’explication qui va suivre.

Rappelons ce qui fait d’un jeu un jeu coopératif. Pour qu’un jeu soit coopératif ou collaboratif, il suffit simplement que les joueurs partagent un but commun. Ainsi, les différents participants à ce jeu se mobilisent ensemble pour sa réalisation.

Pour le jeu présenté ici, les toupies de combat Beyblade, l’intérêt initial est tout autre. Il s’agit pour des joueurs de se confronter dans un combat de toupies. Les joueurs ont donc le statut d’adversaire l’un pour l’autre plutôt que celui de coéquipier. Pour que l’un l’emporte sur l’autre, sa toupie doit soit continuer à tourner plus longtemps que la toupie adverse, soit l’éjecter hors de l’arène.

La coopération dans le jeu de toupies Beyblade

La toupie Beyblade est designé pour créer de l’échange entre les joueurs. La collaboration de ce jeu débute au moment d’assembler ses toupies. Composées de différentes parties, il est possible d’en échanger avec d’autres joueurs. Certains échanges peuvent être bénéfiques pour les deux joueurs à la fois. Certains assemblages peuvent aussi naître de la collaboration entre différents joueurs. Chaque partie associée par un joueur différent peut optimiser le jouet pour en faire une toupie surpuissante ! Chaque joueur apporte le meilleur de sa toupie pour fabriquer une toupie ultime !

Une toupie Beyblade qui serait le résultat d’une association entre différents bladers pourra certainement tourner très longtemps. On peut donc déjà s’amuser à battre le recors d’endurance de sa toupie. Mais si elle est utilisée contre un autre joueur, le jeu redevient à nouveau compétitif.

Pour rendre coopératif un jeu dont le but initial est de vaincre son adversaire, il faut créer un adversaire commun. Dans le cas des toupies Beyblade, cela peut déboucher sur différentes variantes de jeux.

La coopération, le jeu comme adversaire

Quand un jeu coopératif inclut un adversaire, c’est souvent le jeu lui même qui prend ce rôle. Dans certains cas un maître de jeu pourra aussi remplir ce rôle. Il n’est dans ce cas pas en compétition avec les autres joueurs mais veille simplement au bon déroulement du jeu.

Pour un combat de toupies Beyblade, plusieurs variantes sont donc possibles. Tout d’abord, il y a le un contre tous. L’idée et de lancer la toupie fabriquée avec les éléments apportés par les différents joueurs au milieu d’autres toupies lancées aléatoirement dans l’arène. Il faudra donc optimiser la toupie pour en faire une toupie spécialisée en défense. Plus la toupie tient longtemps contre les autres toupies, mieux c’est. Si la toupie est la dernière à tourner quand les toupies adverses se sont arrêté, c’est gagné !

Ensuite il y a le tous contre un. Le principe est de lancer une toupie optimiser en défense et en endurance au milieu de l’arène. Puis chaque joueur envoie sa toupie en essayant d’éjecter la première. Les uns après les autres ou tous en même temps, les joueurs unissent leurs forcent pour terrasser une toupie adverse surpuissante.

Dans le même esprit que le tous contre un, on peut remplacer la toupie seule par un autre objet. En fonction de la nature de l’objet, cela peut rendre le jeu plus facile ou plus difficile. Le but reste le même qu’avec l’exemple précédent. Les joueurs doivent unir leurs forces et envoyer leur toupie de manière à faire chuter l’objet disposé au centre. Si l’objet en question a les bonnes dimensions, il pourra peut-être aussi être éjecté par les toupies.

Pour choisir un objet à mettre au milieu de l’arène pour le faire tomber, nous avons quelques recommandations. Prenez de préférence un objet assez haut en taille mais assez léger. Faites aussi attention à ne pas choisir quelque chose qui risquerez de se casser. Il serait dommage de perdre un objet de valeur et ses débris peuvent être blessants. Un château de cartes ou de petits morceaux de bois devrait parfaitement faire l’affaire.

Peut-on appliquer ces règles à tout les jeux ?

Les règles et variantes de jeux décrites précédemment sont bien entendu difficilement adaptables pour n’importe quel autre jeu. Si vous souhaitez adapter un jeu de compétition à la coopération, l’important reste de suivre un principe plutôt que des règles. Ce principe reste inchangé. Pour fabriquer un jeu de coopération, trouver un but commun aux différents joueurs du moment qu’ils y parviennent ensemble.

Dans le cas d’un jeu de compétition, le plus simple restera d’attribuer le rôle d’adversaire au jeu plutôt qu’à un joueur. Il sera parfois nécessaire qu’un maître de jeu veille au bon déroulement du jeu mais sans prendre part à la compétition. Son but n’étant pas de vaincre les autres participants au jeu mais simplement de leur proposer un challenge à résoudre ensemble.

V.V